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Que votre coeur ne se trouble pas. Jn 14, 1-12
Ce début du chapitre 14 de Jean nous introduit dans le long discours d’adieu de Jésus à ses disciples (chapitres 14, 15, 16 et 17). Ouvert avec ces mots « Mes petits-enfants… » (13,33), il s’achève par le récit de la Passion (ch. 18-19). C’est dire son importance: nous sommes au cœur du testament de Jésus aux siens, les siens que nous sommes.
Lisons ce texte avec les yeux du cœur, un cœur brûlant d’amour, "inquiet de Jésus".
Nous savons "la fin de l’histoire". Nous ne sommes donc pas dans la situation de Thomas et de Philippe, mais nous sommes provoqués, comme eux, à y adhérer de tout notre être, à croire :
« Vous croyez en Dieu, croyez-en moi v.1 (…) Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? » v. 10.
Cette foi contient une promesse inouïe : « là où je suis, vous y serez aussi » v. 2 ! Promesse de Vie, d’être avec Jésus, le Vivant, le Fils bien-aimé du Père, introduit à tout jamais au cœur même de la VIE vivante, du brasier de feu, de l’Energie d’amour circulant entre le Fils et le Père !
On peut comme Thomas et Philippe être complètement démunis, interdits, devant ces paroles de Jésus, à la limite du compréhensible pour nos cerveaux trop étroits. Seul le cœur peut entrer pleinement dans cette Révélation. Un cœur confiant, croyant, simple comme celui d’un enfant qui se laisse prendre par la main et guider sur le Chemin de la Vie car il se sait en sûreté.
Sœur Marie, Monastère de Jérusalem
Méditation de l’Évangile du 10 mai 2020 Jn 14 1-12
Cinquième dimanche de Pâques— Année A