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«Venez à moi vous tous qui peinez et moi je vous procurerai le repos». Mt 11,28"
Au seuil de ces vacances, en ce temps encore marqué par la pandémie, il nous est bon d’entendre l’invitation du Christ : « Venez à moi vous tous qui peinez et moi je vous procurerai le repos ». Invitation emprunte de douceur, de consolation. Invitation à déposer devant Lui, sur son cœur, nos cœurs blessés, brisés par la tristesse, l’absence d’êtres aimés, par l’inquiétude face à l’avenir, voire l’angoisse. « Prenez sur vous mon joug, apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ». Le joug est l’image de la torah, de la Loi, non pas dans un sens législatif strict, mais une loi qui donne un sens à ma vie, une loi qui me montre le chemin de la vie. Se mettre sous le joug avec le Seigneur, c’est se mettre sous sa Parole, marcher à son rythme -ou peut-être est-ce lui qui marche à notre rythme - pour nous conduire sur le chemin de la vie. En ce sens, le joug est facile à porter car Il est avec nous, chaque jour, comme Il l’a promis. Laissons la douceur du Christ reposer sur nos vies, alors nous entrerons avec lui dans la louange au Père. Avec Lui nous serons fils et filles de Dieu.
Sœur Isabelle, monastère de Prailles.
Méditation de l’Évangile du 05 juillet 2020
Quatorzième dimanche du Temps Ordinaire — Année A
