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LAUDATO SI, ETAPE 5
Bonjour,
Cette semaine, nous lisons les paragraphes qui introduisent le premier chapitre de l’encyclique intitulé : "ce qui se passe dans notre maison commune".
Nous sommes invités à un constat dont « l’objectif n’est pas de recueillir des informations ni de satisfaire notre curiosité, mais de prendre une douloureuse conscience, d’oser transformer en souffrance personnelle ce qui se passe dans le monde, et ainsi de reconnaître la contribution que chacun peut apporter. » N° 19 Constater et prendre conscience, deux attitudes essentielles pour entrer dans une vraie démarche. Vivons cette semaine en communion avec tous ceux qui s’engagent pour venir en aide au Liban si meurtri.
Prions pour les victimes, les familles endeuillées,
Bonne semaine Sœur Marie
Voir la vidéo pour le chapitre 1 de Laudato Si' :
«Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur !» Mt 14,27
« Le soir venu, il était là, seul… » Jésus seul avec son Père, dure dans sa prière. Pendant ce temps, les disciples sont affrontés aux turbulences de la mer et des vents contraires. N’est-ce pas l’image de ce que nous vivons actuellement et que le pape François évoque dans son encyclique « Laudato Si » : «… les bouleversements et les accélérations continuels de l’humanité et de la planète… Le changement, nous dit-il, est quelque chose de désirable, mais il devient préoccupant quand il vient à détériorer le monde… ». Cela engendre la peur. Or, Jésus nous dit comme aux disciples dans la barque : «Confiance ! N’ayez pas peur!». Pierre répond en prenant le risque de marcher sur les eaux à la rencontre de Jésus. Tant qu’il aura les yeux fixés sur lui, il n’aura pas peur de cette aventure incroyable. Mais s’il tourne son regard vers les éléments déchainés, la peur revient. Cependant, Jésus est là qui lui tend la main et le saisit, tout en lui reprochant son manque de confiance en Lui qui l’a appelé : «Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?"»
A la fin du paragraphe 19 de son encyclique, le pape François nous dit qu’il faut « prendre une douloureuse conscience, oser transformer en souffrance personnelle ce qui se passe dans le monde et reconnaître la contribution que chacun peut apporter. » Cette contribution relève d’abord de notre foi ainsi que de notre espérance en la puissance salvatrice de Dieu qui sous-tendra ce que nous pourrons faire humblement à notre place, car Dieu ne peut nous sauver sans que nous l’appelions, comme Saint Pierre sur la mer.
Sœur Cécile Marie, monastère de Bouzy la forêt.
Méditation de l’Évangile du 9 août 2020
Dix-Neuvième dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert,
Jésus obligea les disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive,
pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées,
il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
elle était battue par les vagues,
car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples furent bouleversés.
Ils dirent :
« C’est un fantôme. »
Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole :
« Seigneur, si c’est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit :
« Viens ! »
Pierre descendit de la barque
et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur
et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
et lui dit :
« Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque,
le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque
se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Mt 14,22-33
© www.aelf.org
CE QUI SE PASSE DANS NOTRE MAISON
17. Les réflexions théologiques ou philosophiques sur la situation de l’humanité et du monde, peuvent paraître un message répétitif et abstrait, si elles ne se présentent pas de nouveau à partir d’une confrontation avec le contexte actuel, en ce qu’il a d’inédit pour l’histoire de l’humanité. Voilà pourquoi avant de voir comment la foi apporte de nouvelles motivations et de nouvelles exigences face au monde dont nous faisons partie, je propose de nous arrêter brièvement pour considérer ce qui se passe dans notre maison commune. 18. L’accélération continuelle des changements de l’humanité et de la planète s’associe aujourd’hui à l’intensification des rythmes de vie et de travail, dans ce que certains appellent “rapidación”. Bien que le changement fasse partie de la dynamique des systèmes complexes, la rapidité que les actions humaines lui imposent aujourd’hui contraste avec la lenteur naturelle de l’évolution biologique. À cela, s’ajoute le fait que les objectifs de ce changement rapide et constant ne sont pas nécessairement orientés vers le bien commun, ni vers le développement humain, durable et intégral. Le changement est quelque chose de désirable, mais il devient préoccupant quand il en vient à détériorer le monde et la qualité de vie d’une grande partie de l’humanité. 19. Après un temps de confiance irrationnelle dans le progrès et dans la capacité humaine, une partie de la société est en train d’entrer dans une phase de plus grande prise de conscience. On observe une sensibilité croissante concernant aussi bien l’environnement que la protection de la nature, tout comme une sincère et douloureuse préoccupation grandit pour ce qui arrive à notre planète. Faisons un tour, certainement incomplet, de ces questions qui aujourd’hui suscitent notre inquiétude, et que nous ne pouvons plus mettre sous le tapis. L’objectif n’est pas de recueillir des informations ni de satisfaire notre curiosité, mais de prendre une douloureuse conscience, d’oser transformer en souffrance personnelle ce qui se passe dans le monde, et ainsi de reconnaître la contribution que chacun peut apporter.
extrait de : LETTRE ENCYCLIQUE LAUDATO SI’[nbsp
DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS
SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE
Vos partages sur l'étape 5 :
Je suis tout à toi..
Je suis tout à toi, Tu es tout à moi et je t'aime.
Jésus apprend moi à te faire confiance et à m'abandonner dans ton amour.
Les lys fleurissent sans jamais s'inquiéter de leur beauté, ni l'oiseau qui se demande où faire son nid.
Tu donnes tout à la nature, aux animaux, alors combien me donneras-tu à moi qui suis ton enfant.
Jésus, Marie je vous aime; sauvez les âmes.
Jésus j'ai confiance en toi..
Margie
Ô vierge immaculée, regarde avec pitié notre faiblesse à éradiquer le mal.
Merci Seigneur pour la vie que Tu nous données et ta création.
Apprends nous à vivre à son rythme et ses saisons.
Sachons respecter notre environnement pour qu'elle retrouve sa splendeur et sa vie naturelle.....
Jocelyne oblate de Bouzy la Forêt
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