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LAUDATO SI, ETAPE 3
Cette troisième semaine de notre parcours nous met à l’école de Saint François d’Assise ! Avec lui, chantons et bénissons notre Dieu pour la beauté de sa création.
Saint François d’Assise nous ouvre le chemin d’une vie simple où chaque réalité est accueillie pour elle-même. Saint patron des ‘écologistes’, il est un pont entre tous ceux qu’animent la recherche d’une vie au plus près de la nature, des plus pauvres.
Bonne semaine avec la parabole du trésor caché dans le champ.
Sœur Marie
« Tirer de son trésor du neuf et de l’ancien »
Mt 13, 52
Quel est mon trésor ?
Ma famille ? Mes amis ? Mon travail ? Mon portable ? Mon Dieu ?
Tout peut devenir trésor malheureusement ! Mais cela ne vaut-il pas la peine de chercher celui qui comblera véritablement notre cœur ?
« A toi la louange, très haut, très puissant et très bon Seigneur.
A toi la louange, à travers les merveilles que tu créas. »
Saint François, dans son cantique des créatures, nous montre un chemin d’émerveillement devant la création, trésor de notre quotidien, que souvent nous ne voyons même plus et qui pourtant peut nous donner une vraie joie et nous orienter vers la Source de toute beauté.
« Messire Soleil qui éclaire nos pas et brille et rayonne et nous parle de toi. Sœur Lune et les astres qui font les nuits belles. »
Profitons de ces vacances pour éteindre tout écran et regarder les étoiles en essayant de reconnaître l’une ou l’autre constellation. C’est passionnant de le faire découvrir aux petits.
« Pour Frère le Vent qui anime le temps et l’Eau notre Sœur qui nous sert humblement, et coule source, gaiement, pure et fraîche. »
Combien de personnes n’ont pas accès à ce trésor qu’est l’eau ? Et si nous prenions notre petite part de colibri en considérant autrement cette eau si précieuse, en la gardant avec économie plutôt qu’en la gaspillant allègrement….
« Pour Sœur notre Terre qui nous porte et nourrit les hommes, ses fils, en leur donnant ses fruits, et remplit les champs de fleurs et de verdure. »
Qui n’est pas nostalgique de ces grands champs de bleuets et de coquelicots dans nos campagnes ? Bientôt les abeilles n’auront plus rien à butiner, à cause de tous ces traitements nocifs pour la nature et pour l’homme ! Redonnons place à la nature. Pourquoi ne pas faire un jardinet avec les enfants cet été ? Une belle occupation après des semaines enfermées, qui demande patience et persévérance. Et attention de ne pas arracher les plantes avec les mauvaises herbes ! Mais il paraîtrait que même les mauvaises herbes peuvent servir de paillage !
Cet évangile pourrait nous inviter non seulement à tirer du neuf et de l’ancien de notre trésor mais aussi à chercher plus que jamais la vraie perle fine qui nous fera tout vendre pour la posséder. Bel été pas tout à fait comme les autres!
Sœur Anne, monastère de Bouzy la forêt.
Méditation de l’Évangile du 26 juillet 2020
Dix-Septième dimanche du Temps Ordinaire — Année A
En ce temps-là,
Jésus disait à la foule ces paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un trésor caché dans un champ ;
l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau.
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète ce champ.
Ou encore :
Le royaume des Cieux est comparable
à un négociant qui recherche des perles fines.
Ayant trouvé une perle de grande valeur,
il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète la perle.
Le royaume des Cieux est encore comparable
à un filet que l’on jette dans la mer,
et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage,
on s’assied,
on ramasse dans des paniers ce qui est bon,
et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde :
les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes
et les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? »
Ils lui répondent : « Oui ».
Jésus ajouta :
« C’est pourquoi tout scribe
devenu disciple du royaume des Cieux
est comparable à un maître de maison
qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
Mt 13, 44-52
© www.aelf.org
Saint François d’Assise
10.
Je ne veux pas poursuivre cette Encyclique sans recourir à un beau modèle capable de nous motiver. J’ai pris son nom comme guide et inspiration au moment de mon élection en tant qu’Évêque de Rome. Je crois que François est l’exemple par excellence de la protection de ce qui est faible et d’une écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité. C’est le saint patron de tous ceux qui étudient et travaillent autour de l’écologie, aimé aussi par beaucoup de personnes qui ne sont pas chrétiennes. Il a manifesté une attention particulière envers la création de Dieu ainsi qu’envers les pauvres et les abandonnés. Il aimait et était aimé pour sa joie, pour son généreux engagement et pour son coeur universel. C’était un mystique et un pèlerin qui vivait avec simplicité et dans une merveilleuse harmonie avec Dieu, avec les autres, avec la nature et avec lui-même. En lui, on voit jusqu’à quel point sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice envers les pauvres, l’engagement pour la société et la paix intérieure.
11.
Son témoignage nous montre aussi qu’une écologie intégrale requiert une ouverture à des catégories qui transcendent le langage des mathématiques ou de la biologie, et nous orientent vers l’essence de l’humain. Tout comme cela arrive quand nous tombons amoureux d’une personne, chaque fois qu’il regardait le soleil, la lune ou les animaux même les plus petits, sa réaction était de chanter, en incorporant dans sa louange les autres créatures. Il entrait en communication avec toute la création, et il prêchait même aux fleurs « en les invitant à louer le Seigneur, comme si elles étaient dotées de raison ». Sa réaction était bien plus qu’une valorisation intellectuelle ou qu’un calcul économique, parce que pour lui, n’importe quelle créature était une soeur, unie à lui par des liens d’affection. Voilà pourquoi il se sentait appelé à protéger tout ce qui existe. Son disciple saint Bonaventure rapportait que, « considérant que toutes les choses ont une origine commune, il se sentait rempli d’une tendresse encore plus grande et il appelait les créatures, aussi petites soient-elles, du nom de frère ou de soeur ». Cette conviction ne peut être considérée avec mépris comme un romantisme irrationnel, car elle a des conséquences sur les opinions qui déterminent notre comportement. Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats. En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. La pauvreté et l’austérité de saint François n’étaient pas un ascétisme purement extérieur, mais quelque chose de plus radical : un renoncement à transformer la réalité en pur objet d'usage et de domination.
12.
D’autre part, saint François, fidèle à l’Écriture, nous propose de reconnaître la nature comme un splendide livre dans lequel Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté : « La grandeur et la beauté des créatures font contempler, par analogie, leur Auteur » (Sg 13, 5), et « ce que Dieu a d’invisible depuis la création du monde, se laisse voir à l’intelligence à travers ses oeuvres, son éternelle puissance et sa divinité » (Rm 1, 20). C’est pourquoi il demandait qu’au couvent on laisse toujours une partie du jardin sans la cultiver, pour qu’y croissent les herbes sauvages, de sorte que ceux qui les admirent puissent élever leur pensée vers Dieu, auteur de tant de beauté.21 Le monde est plus qu’un problème à résoudre, il est un mystère joyeux que nous contemplons dans la joie et dans la louange.
extrait de : LETTRE ENCYCLIQUE LAUDATO SI’
DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS
SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE
Vos partages sur l'étape 3 :
Ecureuil au cyprès
Entre terre et ciel
Silhouette élancée
Au dessus du jardin
Balance le cyprès
Écureuil voisin
Farfouille sur le mur
Puis disparaît soudain
Au sein de la verdure
Leste, il se faufile
Il monte, je le devine
Aux aiguilles oscillantes
Puis le vois grignotant
Sur une très haute branche
Les cônes vivifiants
Au parfum de résine
Écureuil ami
Souplesse et légèreté
Tu as ce qu'il me faudrait
Pour remonter l'Arbre de Vie
Sophie
Je trouve le Seigneur en toute chose, en tout lieu, en toute personne c'est là ma Joie, ma paix, mon amour et mon partage
Parce qu'il habite en moi et avec moi.
Je prie en tout lieu et en tout temps parce qu'il est au coeur de ma vie pour la gloire de Dieu et pour le salut du monde.
Il est là dans nos joies, nos épreuves....
N'oublions pas que nous sommes et vivons dans le monde sans y être.
Mais sans oublier de s'informer de ce qui se vit et ce qui se passe.
C'est le devoir du chrétien
En communion de prière avec vous tous et
Je compte sur votre prière.
Jocelyne oblate de Bouzy la forêt
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